Le succès dans l’espace SAF est directement lié à la disponibilité des matières premières – pour eJet, les deux composants cruciaux sont l’électricité renouvelable et le dioxyde de carbone. Les start-ups ont réussi à implanter leurs usines dans des zones où se trouvent des fournisseurs d’énergie renouvelable existants, éliminant ainsi le besoin de dépenses en capital supplémentaires pour la construction de cette infrastructure.
De même, des start-up comme Ineratec poursuivre activement des partenariats avec des usines ou des fournisseurs directs de capture d’air pour fournir leur dioxyde de carbone. Ce type de partenariat est de plus en plus courant avec l’émergence du captage aérien direct commercial.
Certains pays comme les États-Unis et la France offrent d’importantes incitations financières aux producteurs d’eJet ou légifèrent sur les mandats de mélange pour stimuler la demande. La production actuelle d’eJet en est le reflet, car les deux pays sont des foyers d’innovation et d’expérimentation. De même, certaines régions du monde investissent massivement dans l’électricité renouvelable et attirent les producteurs d’eJet. La poursuite des investissements publics sera cruciale pour le développement de cette industrie.
eJet se développe rapidement à mesure que la demande est stimulée par les gouvernements concernés. Cela dit, il sera crucial pour les entreprises de se concentrer sur le développement de leurs installations à un rythme corrélé à l’accès au dioxyde de carbone et aux énergies renouvelables, et pas seulement à la demande du marché.